Back to Creuze
Vor vielen Posts haben wir uns ja mal über das Bild von Creuze unterhalten, und wen es darstellen soll: Charles-Maurice de Talleyand, Auguste-Louis de Talleyrand, oder gar Saint Just.
Habe denen eben mal eine email geschrieben. Mal sehen, ob sie antworten.
Soeben habe ich eine Antwort bekommen, die als pdf anzuhängen leider zu groß ist, weshalb ich den Text einfach hier unten reinkopiere (wie das Bild aussieht, wissen wir ja). Eine wirkliche Antwort gibt dieser Inventarlisteneintrag allerdings auch nicht - irgendwann, nämlich bei einer Ausstellung 1972 in London, trug das Bild plötzlich die Bezeichnung
"Portrait présumé d'Auguste Louis de Talleyrand" - warum man aber damals plötzlich annahm, es zeige selbigen, wird auch hier nicht klar. Darauf, dass Charles-Maurice mit seinen 38 Jahren dafür zu alt war, sind wir auch schon gekommen, und das Argument, dass der Mann auf dem Portrait eigentlich nicht wirklich aussieht wie Saint Just (auf anderen Portraits, die ihn nachgewiesenermaßen zeigen), ist auch nicht so unwahrscheinlich stichhaltig. Interessant finde ich allerdings, dass Lacour-Gayet im Portraitierten Napoleon Bonaparte erkannt haben wollte (auf den wäre ich nie gekommen!), und dass auch ein Herr namens Barbaroux, der offensichtlich einen Aufstand in der Normandie angezettelt hat, diskutiert wurde.
Tja - ein wenig mehr wissen wir jetzt, aber so richtig viel schlauer sind wir trotzdem nicht. Man müsste den Literaturhinweisen folgen, die unten angehängt sind.
Viele Grüße,
Gnlwth
Portrait présumé d'Auguste Louis de Talleyrand
Auteur : Greuze Jean-Baptiste Précisions concernant l'auteur : Tournus, 1725 ; Paris, 1806 Ecole : France Période : 4e quart 18e siècle Datation : 1792 vers Domaine : peinture Représentation : portrait (Talleyrand Auguste Louis de (?), sans pied, assis, de trois-quarts, bras droit en équilibre, fauteuil, livre imprimé, arme : sabre, sculpture : antique : Hermès du Belvédère, décor d'architecture : pilier, soubassement) Précisions concernant la représentation : Augustin Louis, dit Auguste, Comte de Talleyrand, chambellan de Napoléon, ambassadeur en Suisse, époux de Melle d'Argy, frère cadet (?) ou neveu (?) de Charles-Maurice de Talleyrand Date de la représentation : 1770, né ; 1832, mort Technique : peinture à l'huile ; toile Dimensions : H. 144, l. 112
Statut : propriété de la commune ; don ; Saint-Omer ; musée de l'hôtel Sandelin Date d'acquisition : 1921
Inventaire : 0265 CM Anciennes appartenances : baronne Teil Chaix d'Est-Ange Joseph du ; M. Meffre aîné (1845) ; Greuze Caroline (1843)
Notice : Après des études chez le peintre Grandin à Lyon, Greuze se rendit à Paris vers 1750, où il devint l'élève de Natoire à l'Académie. Agréé en 1755, mais ne concourant cependant pas pour le prix de Rome, il se fit remarquer par des scènes familiales où l'intention morale était évidente (Le Père de famille qui lit la Bible à ses enfants). En septembre 1755, il se rendit en Italie, à l'invitation de l'abbé Gougenot, visitant Naples et Rome. En Italie, il ne fut pas touché par la vogue de l'antique ni par les ruines ou les paysages italiens, mais plutôt par l'expression des figures des peintres Bolonais, qui l'amenèrent à créer un genre nouveau, teinté d'ambigüité (Jeune fille qui pleure son oiseau mort, 1765, Edimbourg).
A partir de 1765, il commença à envoyer au Salon des tableaux qui le rendirent célèbres. Il s'agissait de scènes de genre traitées avec les ressources de la peinture d'histoire, où il pouvait laisser libre cours à l'expression des sentiments (l'Accordée de village, 1761, Louvre, la Piété filiale, 1763, Ermitage). Cette peinture moralisante lui valut les éloges de Diderot, jusqu'à ce que son tableau, l'Empereur Sévère reproche à Caracalla, son fils, d'avoir voulu l'assassiner (1769, Louvre) suscite de vives réactions de la part de l'Académie et du public. Greuze fut ainsi associé au grand débat qui amena la naissance du genre néo-classique. Mais, à partir de 1780, ses tableaux moralisants commencèrent à lasser le public (la Malédiction paternelle, le Fils puni, 1777-78, Louvre). Il en vint alors à s'attacher davantage au portrait, où il révéla un réel talent d'observation et de restitution du réel. Le Portrait présumé d'Auguste Louis de Talleyrand appartient à cette veine, et date de la dernière phase de la carrière du peintre. Ce tableau connut une singulière fortune critique, et l'identité du modèle fut le sujet de nombreuses discussions. Entré dans les collections comme le Portrait de Charles Maurice de Talleyrand, l'identité du modèle fut rapidement contestée, le ministre de Napoléon ayant, en 1792, date présumée de ce tableau, l'âge de trente-huit ans, alors qu'il s'agit ici du portrait d'un tout jeune homme. Lacour-Gayet voulut, en 1927, y voir un portrait de Bonaparte, mais cette identification ne rencontra aucun écho favorable. Théodore Piguet voulut y voir un portrait de Barbaroux, qui organisa une révolte en Normandie avant d'être guillottiné, sans plus de succès. A l'exposition de l'Orangerie en 1957-58, il figurait sous le titre de Portrait de Saint-Just, mais l'effigie ne coïncide pas avec les autres représentations connues du célèbre révolutionnaire. A l'exposition de Londres, en 1972, The age of neo-classicism, il figurait enfin sous le titre de Portrait présumé d'Auguste-Louis de Talleyrand. Ce personnage, qui était le frère cadet (ou le neveu) de Talleyrand, devint le chambellan de Napoléon et devint ambassadeur en Suisse. La pose est pleine de naturel, bien campée. Toutefois, et c'était chez Greuze une caractéristique récurrente, le modelé un peu flou du visage, et certain air de mélancolie un peu efféminée, nuisent à la fermeté de l'ensemble.
Photographie : © cliché musée, YB/M3C, © P. Beurtheret
Bibliographie : Burger, William, "Exposition de tableaux de l'école française", Gazette des Beaux-Arts, novembre 1860, pp. 237-238 ; Hautecoeur, Louis, Greuze, 1913, p. 141 ; Teil, Joseph du, La collection Chaix d'Est-Ange, Les Arts, no 67, juillet 1907, pp. 18-20 (repr.) ; Mauclair, Camille, Greuze, sans date, p. 77, no 1251 ; Dezarrois, André, MM. Féral et Mannhein, La collection Du Teil Chaix d'Est-Ange, Mâcon, 1925, pp. 26-29, no 24 (Charles Maurice de Talleyrand) ; Lacour-Gayet, G., "Un prétendu portrait de Talleyrand", Gazette des Beaux-Arts, novembre 1927, pp. 241-247 (Bonaparte) ; Joëts, Jules, Les musées de Saint-Omer, Bulletin des musées de France, décembre 1937, p. 180 (repr.) ; Nicolle, M., "Chefs-d'oeuvre des musées de province", Gazette des Beaux-Arts, 1935, tome 2, p. 125 ; Piguet, Théodore, "Une
énigme dans l'oeuvre de Greuze : le portrait de Talleyrand", Bulletin de la Société des amis des arts de Tournus, 1953, pp. 42-50 (Portrait de Barbaroux) ; Chabert, Philippe, "Le musée de l'hôtel Sandelin de Saint-Omer", La Revue Française, supplément au no 240, février 1971 (repr), (Saint-Just) ; Blazy, Guy, Catalogue des peintures, Saint-Omer, musée de l'hôtel Sandelin, 1981, no 166, p. 54 (repr.) ; Blazy, Guy, Musée de l'hôtel Sandelin de Saint-Omer, Guide de visite, 1993, p. 11 (Portrait présumé d'Auguste-Louis de Talleyrand) ; Bourel, Yves, Chefs- d'oeuvre du musée de l'hôtel Sandelin, Saint-Omer, 2004
Expositions : Tableaux et dessins de l'école française, Paris, galerie Martinet, 1860, no 384 ; Portraits du siècle, Paris, école des Beaux-Arts, 1885, no 122 ; Les chefs-d'oeuvre des musées de province, Paris, musée de l'Orangerie, 1931, no 23 ; L'art français au 18e siècle, Copenhague, Charlottenburg Palace, 1935, no 84 ; Trois siècles de peinture française, Genève, musée Rath, 1949, no 86 ; Célébrités françaises, Paris, galerie Charpentier, 1953-1954, no 103 ; Le portrait français de Watteau à David, Paris, musée de l'Orangerie, 1957-1958, no 32 (Portrait présumé de Saint-Just) ; The age of neo-classicism, Londres, 1972, no 122 (Auguste Louis de Talleyrand ?) ; Neoklassicke schilderkunst in Frankrijk, Anvers, 1972-1973, no 16 ; La révolution française et le romantisme, Tokyo, Hiroshima, Fukuoka, Shizuoka, 1987-1988, no 66